Médecins, de la décadence Paloise à l'espoir Toulousain !
Bon, c'est décidé, ce blog sera sans taboo ! 
J'accepterai et tenterai de répondre aux commentaires les plus rudes, mais je tiens à préciser que les propos que je vais relater ne doivent en aucun cas être pris pour des généralités, c'est MON cas que j'expose.
Je souhaite juste à travers ce bref post, conseiller aux patients vivant dans des coins un peu paumés, de ne pas hésiter à aller consulter des spécialistes à plusieurs centaines de bornes de chez eux, de se documenter et de se prendre par la main, quand on se sent délaissé.
- 1er épisode : aux urgences lors de mon entorse de 2009, radios, consultation par une interne (pas un soucis), prescription d'une atèle, de béquilles, et d'un anti-inflamatoire.
Jusque là rien d'anormal, jusqu'à ce que je me dise "bô, allez, pour calmer la douleur," je vais me faire un petit X'prim !"
Aaaaaaaaha oui ! c'est bon l'XPRIM ! quand on veut dormir !! j'étais au lit à 17h, complètement explosée !! Alors peut être ai-je mal réagi, peut être que c'était nécessaire, mais alors prescrire un médoc qui rend stone pour une simple entorse, c'est clap clap clap ! - 2ème épisode : on va faire court, c'est l'échographe, qui a pas su/pu lire l'ordonnance du médecin du sport, et qui m'a obligé à aller RE faire faire une écho... c'est cool je suis au chômage, j'ai que ça à faire, mais qd même...
- 3ème épisode : l'artrhoscanner. C'est bien d'être prévenu, d'avoir un entourage qui a déjà fait cette sorte d'examen, comme ça on te le dit : que ça va faire maaaaaaaaaaaal !
Mais qd t'arrive à l'hosto, la radiologue te dit "déshabillez vous, le bas, asseyez vous là", qu'elle prépare le matos, prends 3 clichés en t'engueulant à moitié parce que tu piges pas ses instructions, et qu'elle te fait attendre d'interminables minutes avant la venue du médecin qui va te faire l'injection, bon c'est pas l'extase...
Et puis "le dit" médecin arrive, ni bonjour ni merde, attrape sa seringue, te pique en plein dans l'articulation, sans un mot (dans ta tête tu te dis "heureusement que je savais que ça allait faire mal parce que si j'avais eu la surprise je serais ptèt pas restée immobile comme ça"), prends son cliché, te dis "rhabillez vous et patientez sur le brancard dehors".
Et puis tu attends, RE d'interminables minutes, le personnel hospitalier te dis "mais qu'est ce que vous faites là?!", et puis qu'on te dis que tu peux rentrer chez toi, tu te sens vraiment comme un numéro...
- 4ème épisode, on va faire court aussi : c'est le médecin du sport qui, après m'avoir faire faire une batterie d'examens, ne sens pas vraiment concerné, parle vaguement d'infiltrations pas super efficaces, et d'une opération "mais bon" -je cite... C'est difficile de faire la part des choses...
- 5ème (et dernier, je crois !) épisode : le RDV chez mon médecin traitant pour récupérer l'ordonnance pour aller voir le chirurgien.
"Comme vous savez j'ai des problèmes de cheville, et je souhaiterais rencontre un spécialiste, un chirurgien, pour savoir s'il a une alternative à me proposer pour pouvoir reprendre le sport"
"Mais...vous avez DEJA vu un spécialiste, c'est le médecin du sport !"
"C'est vrai, mais elle ne m'a pas proposé franchement de solution à mon problème, et je vous avoue que le contact n'est pas très bien passé à la suite de certains évènements ou j'ai eu la vague impression qu'elle se foutait royalement de mon cas"
"D'accord, mais...vous croyez qu'il va faire quoi, le chirurgien?!"
"Ben...la même chose qu'à un ligament croisé du genou, par exemple?"
"Ah bon...ben moi j'en ai jamais entendu parler, pour la cheville...Vous savez, les ligaments du genou et de la cheville sont très différents, l'un est fait d'un seul bloc, et les autres sont formés par des faisceaux, alors je vous pas bien comment on pourrait faire"
"D'accord, mais alors puisque la kiné, les semelles orthopédiques, et même la contention ne me soulagent pas, qu'est ce que vous avez à me proposer, sachant que l'arrêt du sport n'est pas une option?"
"...vous venez pour une ordonnance, vous avez l'air de savoir de quoi vous parlez, je vais vous la faire, mais je suis dubitatif..."
Sympa !!
Je n'en veux absolument pas à mon médecin traitant, dont la spécialité reste très éloignée de l'orhopédie, et des pathologies liée au sport, mais j'avoue qu'en sortant, tu te dis "ben mon cochon, faut qd même se bouger le fion et savoir de quoi on parle qd on veut se faire soigner, des fois !"
Sans rancune je le répète pour mon médecin traitant dont je ne changerai pas, qui m'a qd lancé, pendant notre poignée de mains d'aurevoir "ében bon courage, si on peut vous opérer, au moins j'aurais appris quelque chose !"
Et puis RDV pris le 27 août, à la clinique Médipôle Garonne, où j'expose mon historique et où le chirurgien me montre une cheville en plastique, en me montrant les ligaments qui sont rompus chez moi.
Me dit qu'effectivement, s'il m'opère, j'aurais des ligaments tout neufs !
Que j'ai un certain recul par rapport à ma pathologie (10 ans !) et que d'après les examens, effectivement, la chirurgie est la dernière alternative : des ligaments (2, en plus !) rompus ne se reformeront pas, et resterons laxes à jamais !
2 solutions : en ouvrant, il verra si les faisceaux sont partiellement ou totalement rompus.
S'ils sont partiellement rompus, une suture suffira à ressouder les tissus.
S'ils sont totalement rompus, il prendra des bouts de tendons et ira les fixer sur les os avec des vis résorbables.
BOOOOOOOOOOOOON !!!
Je lui demande qd même les risques, pose les questions qui me turlupinaient. Il est patient, m'écoute et me répond, et...me propose une date !
"Que dites vous du 8 septembre?"
"?!?! MILADIOU, je m'attendais pas à ça !!"
Autant je venais pour ça, je m'étais pas préparée psychologiquement à me faire opérer aussi vite !!
Bon, le 8 septembre, fé pas poffible : je suis pas rentrée de vacances 
Je réfléchis, il me laisse qd même un petit délai, et...je lui dis OK pour le 15 !!
On est le 27/08, je pars le lendemain en Grèce, je rentre le 09/09, RDV chez l'anesthésiste le 10, retour à Pau le temps de s'organiser, de faire qqes lessives et de tout remettre en ordre, et hop, le 14 au soir, admission à l'hopital pour opération le 15 !!
OUF !